2000, la reprise
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A l'heure, il prend en compte tous les points litigieux et nous promet une reprise rapide. Un ange passe, chargé d'espoir...

Le lendemain, les ouvriers sont là, le chevêtre et les reprises sont terminées dans la journée. On croit rêver.

Nous sommes fin juillet, période à laquelle on nous avait, au début du chantier, promis la remise des clefs. C'est difficile, il n'y a pas de porte...

Le 26 juillet, le couvreur doit terminer. Une petite visite en rentrant du travail nous fait découvrir qu'il manque encore une descente de chéneau. Mais nous avons également le déplaisir de nous rendre compte que les ouvriers ont cassé un regard en supprimant une rehausse. Si nous mettons le niveau du sol au niveau prévu, le couvercle du regard sera donc à 25 cm sous terre??? 

Correction du 01/08 :  Malgré leurs promesses, le travail ne sera pas fini avant les vacances, le regard est cassé et n'est pas réparé, les descentes installées ne sont pas centrées sur les regards déjà raccordés aux évacuations (déplacement impossible sans tout casser). .

Les tuiles de rives manquent également sur toutes les avancées de toitures. Je fais part directement par mail au couvreur de ces remarques. Réponse : "La descente manquante a certainement été volée et puis ça ne représente qu'une partie infime de la toiture. Veuillez vous adresser à votre constructeur." Belle conscience professionnelle. Et puis, tout le monde sait bien que les voleurs vont retirer une naissance de descente, enlever les colliers,... et tout ça dans la partie la plus élevée de la toiture à 5m du sol

Le 10/08 : La semaine dernière, nous devions avoir la pose des huisseries pour que le plaquiste puisse oeuvrer à partir du 16/08. Encore un loupé puisque ces huisseries, pourtant en stock, n'ont pas été livrées sur le chantier, donc pas posées. Qui a dit coordination?

Le 16/08 : Le chef de chantier devait reprendre le travail. Impatient de savoir pourquoi rien ne se passait nous appelons les services techniques, et tombons sur un "permanent" qui n'est au courant de rien, si ce n'est que M. R....n n'a pas repris le travail. Ce sera ainsi jusqu'à fin août.

De rage, nous attaquons les terrassements extérieurs, nivelage du terrain et mis en forme, fondation des murets de clôture et des murs de soutènement de la terre. Le maniement du bobcat et de la pelleteuse de location n'ont désormais plus de secret pour moi (mais quelle rigolade au départ)

Le 23 août, 30 sacs de ciment et 5 m3 de graviers et sable plus tard, toutes les fondations des murets sont coulées. Nous ne sentons plus nos bras mais au moins, quelque chose a avancé.

 Le 24/08 : Nous sommes obligés de poser nous même la descente du chéneau. A chaque pluie, non seulement ça ravinait les talus amoureusement modelés précédemment mais surtout, un paquet de terre était entraîné dans le puisard et risquait de rapidement le colmater.

Le 25/08 : Sans autre nouvelle, nous décidons de nous évader pendant une semaine pour oublier tout du coté de Saint-Malo...

Remonter 2000, la fin?