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Le 05/09 nous voila de retour pour constater... que rien n'a bougé pendant notre absence. A vrai dire, on s'y attendait un peu. Déjà que si on réclame ça n'avance pas, alors, si on ose partir en vacances. Nous attaquons donc la construction de nos murets. Il y en a pour 200 parpaings de 20, 70 de 10, et je ne compte plus ni les sacs de ciment, ni les tonnes de sable. 3 WE plus tard, le 24 septembre, nous posons le dernier parpaing... Et j'ai encore du mal à agiter les doigts sur le clavier pour mettre à jour ce site. Mais revenons a notre constructeur (il faut bien parler de ce qui fâche). Le 11/09 : Toujours sans nouvelle de notre conducteur de travaux, comme seule la secrétaire répondait au téléphone et :
je décide d'un siège dans leurs bureau jusqu'à être reçu. Le chef des ST me reçoit donc, prend notre dossier... et constate les dégâts. Ce dossier est en vrac et seul son propriétaire pourrait (peut-être) s'y retrouver. Il s'y trouve entre autres des plans d'une autre construction (SIC), les factures mélangées, notre demande d'avenant du mois de juillet qui n'est pas partie à la signature de la maison mère, tous nos fax constatant les malfaçons, etc... Il trouve ça inadmissible (nous sommes cette fois-ci bien d'accord), et nous donne rendez-vous pour le 13 sur les lieux. Il n'hésite tout de même pas à me demander pourquoi je n'ai pas encore payé le dernier appel de fond (la toiture). Le 13/09 : Visite du patron qui note consciencieusement toutes nos doléances et reconnait "que c'est vraiment pas du travail", je passe sur les détails. Il s'étonne que les fermetures ne soient pas posées car "il avait fait le nécessaire" pour nous faire "une bonne surprise". Sur ces bonnes paroles, un voisin vient nous avertir que le camion est bien venu, mais que comme il n'y avait pas d'équipe pour réceptionner, il était reparti sans décharger... Peut-être qu'une équipe est venue, mais que comme il n'y avait pas de matériel, elle est repartie aussi !!! "faut-il pleurer, faut-il en rire?" disait Jean Ferrat. Nous en restons là, avec la promesse de l'affectation d'un nouveau conducteur de travaux pour le 25 septembre. Le 24/09 : nous avons terminés tous les murets , la terre est modelée, nous ne pouvons quand même pas attaquer les terrasses avant qu'ils ne fasse le ravalement. Le 25/09 : Je ne téléphone même plus et me rends directement aux bureaux pour avoir le nom de mon nouveau conducteur de travaux. C'est tout de même le cinquième depuis le début de cette aventure. A force d'insister, j'arrive à le faire contacter sur son portable et avoir un rendez-vous immédiat sur le chantier. Heureusement, car c'est un nouvel embauché qui a repris une quinzaine de dossier et à défaut d'autre critère il avait choisit de les prendre par ordre alphabétique du client (vous vous appelez comment déjà? Ah oui Vennetier). Et une fois de plus, constatations..."c'est pas normal"..."je m'en occupe très vite"..."je fais le maximum"..."comptez sur moi"... Nous comptons surtout les jours qui nous séparent de la limite de remise au delà de laquelle le contrat prévoit des pénalités. nous avons un peu peur que la fin ne soit bâclée pour respecter les délais. Le 30/09 : Encore une semaine "blanche", sans ouvrier et sans nouvelle de M. M.......n le nouveau chef de chantier. Nous lui laissons encore quelques jours le bénéfice du doute, reprendre ainsi en cours ne doit pas être facile. Le 13/10 : On n'ose y croire, la pose des huisseries est programmée pour le 17. Un bon point pour M. M......n qui semble avoir refait un planning qui se tient. Le 17/10 : Les huisseries et les ouvriers sont là, la pose commence, on verra ce soir. Le 17/10 soir : Je pense qu'un jour je vais en pendre un par les c......s.
Je fonce donc aux services techniques, expliquer au chef des ST ce que j'en pense, et surtout prévenir que si nous recevions la facture de mise hors d'air quelqu'un pourrait bien la manger. Il nous promet de voir ça dés le lendemain. Le 18/10 : Coup de téléphone de M. M......n. Il a bien reçu un appel des ouvriers le prévenant que les ouvertures ne correspondaient pas aux huisseries. Il a malgré tout fait fermer pour garantir tout le matériel livré en même temps et qui est stocké à l'intérieur. Il va donc tout faire refaire. S'il nous avait prévenu, ça nous aurais évité un coup de sang. Ce ne sera qu'une une péripétie de plus. Il nous propose de simplement "nettoyer" la porte d'entrée parce que la moisissure "s'en va". Il faut oser tout de même. Comment pourraient-ils tenir des délais ou simplement un planning en étant obligé de tout refaire à chaque intervention? Par ailleurs, il nous demande de lui renvoyer un chiffrage des avenants car il ne le retrouve pas dans le dossier. C'est vrai que nous ne leur avions transmis qu'en recommandé avec accusé de réception... Et si nous n'avions pas eu la bonne idée d'en faire une photocopie? Le 26/10 : Un coup de téléphone au chef de chantier nous apprend que les ouvertures vont être reprises demain et que l'intervention du plaquiste démarre lundi. bien, bien, bien. Nous avons donc le plaisir d'attribuer un bon point à M. M......n qui semble avoir repris les choses bien en main. Nous nous laisserons aller à une pointe d'optimisme? Nous obtenons également pour le soir même un rendez-vous sur la construction pour constater conjointement l'état des portes. Deuxième bon point, M. M......n est disponible. Nous constatons ensemble que les portes intérieures sont également sérieusement moisies (voir la photo) et que des rouleaux de laine de verre sont mouillés. Un bon de livraison du fournisseur trouvé sur place nous apprend que les huisseries avaient été livrées à LE CONSTRUCTEUR le 10 mars. Posées à ce moment là, ils n'y auraient pas eu de problème de stockage. Les portes intérieures et les rouleaux seront donc changés et nous croyons comprendre que les autres portes aussi, au moins celle d'entrée. Celle du garage (rayures) sera "changée ou réparée". Allons, encore un petit effort, peut-on imaginer que la première solution ne s'impose pas d'elle même (au risque de me répéter, du neuf nous payons, du neuf nous voulons). Tous ça, ce sera à coup sûr du temps et de l'argent gagné mais au moins depuis quinze jours, il y a dialogue, on nous répond, les échéances sont tenues et le chef de chantier prend en compte nos remarques. Il y a du mieux... Et c'est là, au moment où ça va mieux, que des motifs professionnels m'envoient faire un tour d'un mois dans les îles sub-antarctiques. La chronologie sera donc un peu moins suivie pour le mois de novembre. Retour donc le 07/12. Ils ont bien travaillé durant un mois. Les huisseries sont posées (bien), les volets aussi, les câblages électriques sont tirés, le plaquiste a terminé la pose et l'escalier est en place. La porte d'entrée a été changée et nous sommes en attente des portes intérieures et de celle du garage. Les défauts de la toiture sont repris, tous cela va dans le bon sens. Tout est presque parfait... Mais :
Ces quelques détails pris en compte par le chef de chantier devraient rapidement trouver une solution. Mais les dix mois contractuels sont dépassés... Nous demandons donc comment cela se passe pour les pénalités de retard. Et alors là mon bon messieurs il faut se replonger dans le contrat pour s'apercevoir que nous l'avons bien profond dans le ... baba (restons poli) explication de texte : Au recto, en caractère parfaitement lisible : la durée d'exécution des travaux sera de 10 mois pour une maison d'un montant inférieur à 700 KF. Au verso, en tout petit : le délai de construction et la date de fin de délai contractuel de construction seront prorogés de plein droit :
Le bouquet !!! Puisqu'il n'y a pas besoin de prévenir le maître d'ouvrage, il suffit de cumuler les jours de pluies de l'année depuis le début du chantier pour disposer d'un confortable délai supplémentaire incontrôlable. Mais également :
Outre que nous cherchons toujours ce que veut dire la fin de la phrase, ce n'est donc déjà pas 10, mais d'office 11 mois et 1 semaine qu'il faut compter. Eh oui, nous vous l'avions dis, dans le ... mais nous n'avions qu'à bien lire avant de signer... Rectification de fin janvier : depuis la rédaction de cette partie, nous avons lu le code de la construction et de l'habitation. Celui-ci précise dans son article L. 231-3 Dans le contrat visé à l'article L.231-1 (contrat de construction), sont réputées non écrites les clauses ayant pour objet ou pour effet :
A notre connaissance, les congés du constructeur ne rentre pas dans le cadre de force majeures ou de cas fortuit. Il en va de même pour les "jours ouvrables et non ouvré" ou toutes référence à des jours fériés. Hors les cas prévus, le délai est ferme. Pénalités à ce jour : soit disant : 0 Frs, pour nous 1059,49 Frs Ceci dit, le chef de chantier semble faire le maximum pour nous remettre les clefs avant noël. Nous ne serons peut-être pas obligé de faire une page 2001. Le 26/12 : Tant-pis, malgré le titre de cette page et l'optimisme de M. M......n, il va quand même falloir la faire, cette page 2001. A cinq petit jour de la fin de l'année, dont un férié et un dimanche (ou non ouvré?), il reste la chape du rez-de-chaussée, le ravalement, l'électricité, la reprise des évacuations, la pose des portes intérieures, le changement de celle du garage...Mais nous avons tout de même reçu aujourd'hui l'appel de fond pour "l'achèvement de travaux d'équipement". Au vu de la somme demandée, ils n'ont par ailleurs toujours pas compté les avenants, on peut donc en conclure :
Si nous ne payons pas, cela sera sûrement un motif de prolongation du délai de remise. Mais que faire? Un constat d'huissier? Voilà encore des frais supplémentaires simplement par manque évident de sérieux et de concertation entre leur service. Encore une fois, s'il y avait un point de situation conjoint avec le client, ça n'arriverait pas. Pénalités à ce jour : soit disant : 0 Frs, pour nous 3632,54 Frs |